le quatrième est :prince du courage

Je m'appelle Océane, j'ai 15 ans et je suis différente !

Je vis dans une campagne reculée où l'ambiance est calme et la vie paisible ...

Je prends le train tout les matins pour rejoindre une école dans la ville la plus proche. Contrairement à ma campagne, cette ville est très animée et l'ambiance y est différente.

Je suis dans ce collège depuis 2 ans et j'ai été différente depuis mon arrivée.

Voilà, en classe, je suis assez isolée, les autres filles passent leur temps à se moquer de moi ou à me jeter des regards noirs et de mépris, pourtant j'ai rien fait, je suis simplement différente.

Ma réputation m'attire souvent des ennuis, je suis d'un caractère très timide, et il arrive souvent que je me fasse agresser dans les toilettes ou à la sortie de l'école, je suis donc dans une peur permanente !

Le soir je rentre chez moi en train, le trajet durent 1 heure, et c'est durant cette heure que je repense à ma journée, à mes malheurs, à ma vie ... je ressens une profonde tristesse ...

Quand le train arrive en gare, je prends un vélo pour effectuer le trajet jusqu'à chez moi ... Chez moi, j'habite seul, mes parents sont décédés il ya un peu plus d'un an. Avant j'habitais en centre ville, mes parents aussi mais ma mère me maltraitait, et mon père était alcoolique ... A cette époque là je vivais déjà dans la peur, dans la peur de me faire frapper, dans la peur que mon père trop ivre vienne me faire des avances, dans la peur de vivre tout simplement.

A leur décès, je n'ai été ni heureuse, ni malheureuse, j'ai simplement eu envie de changer, j'ai donc décidé d'habiter la campagne, loin de la ville, loin de l'école, loin de ma vie d'avant. J'ai donc repris une ancienne maison qui appartenait à ma tante, ma tante étais consciente de ma situation et n'étant pas mariée, elle m'a léguée sa maison et son argent (celui qui me suffit à vivre) à moi.

Le soir, en rentrant chez moi, je fais mes devoirs et une fois terminée, je peux enfin jouir de mon seul moment de bonheur de la journée : Je lis des mangas, cela peut paraître simple mais c'est la seule chose qui me permet de vivre. Ma véritable vie commence le soir, en fait je suis comme un vampire !

Je vis à travers les mangas, alors que la plupart des filles de mon âge durant la journée parlent de leur nouveaux vêtement, des potins people, et de leur aventure avec des garçons, moi je lis tout simplement, ça doit être pour ça que je suis différent et pourtant ma vie n'est pas différente de la leur, je m'achète des habits mais ce sont des habits cosplay de mes personnages de manga, j'écris à mon journal intime en lui parlant du dernier chapitre de tel ou tel manga, et surtout je pense à mon bien aimée, à mon premier et seul amour, celui qui me pousse à continuer de vivre alors que plus rien d'autre ne me retiens dans ce monde!

Il s'appelle Toshiro, il a les yeux d'un bleu foncé profond, les cheveux d'un noir mystérieux, il a un beau p'tit nez et un corps de rêve et c'est un personnage de manga. Vous ne pouvez pas savoir à quel point je l'aime, je n'ai pas de téléphone portable, ni d'ordinateur, parce que je n'ai pas assez d'argent et surtout je n'en voie pas l'utilité, je n'ai plus personne à appeler, je suis seule moi et mon Toshiro, du coup j'écris, j'écris des lettres, chaque semaine j'écris des lettres d'amour à Toshiro, mais je peux bien écrire un cahier entier, jamais il ne le lira, jamais il ne saura à quel point je l'aime. Et même si je suis la plupart du temps heureuses en lisant ses mangas, quand je finis par penser que je ne pourrais jamais vivre la magie de l'amour, je ressens une profonde tristesse mais toute ma vie j'ai été triste donc, j'y suis un peu habitué même si cette tristesse s'accentue lorsque je voie les autres filles sortir avec leur bien aimée, discuter ensemble, manger ensemble ... Je ne pourrais jamais faire ça avec mon Toshiro !

Mais je m'y suis habituée ... une nouvelle année s'est écoulée, une année banale comme les autres, demain, c'est mon anniversaire, mais personne ne le sais ... j'ai simplement prévu d'acheter de nouveaux mangas demain matin, c'est bien la seule chose qui sait me faire sourire, je m'endors donc avec ça dans la tête !

Le lendemain matin, je me lève, je m'habille, et puis je sors de chez moi, il faisait beau, j'ai pris mon vélo et me dirigeait vers la gare, sur la route je pensais simplement à cette belle matinée et aux nouveaux mangas que je vais m'acheter et je n'ai pas fait attention qu'il y'avait quelqu'un devant moi, au dernier moment je m'en rends compte et en tentant de l'éviter, je m'écroule à terre ...

Puis, à terre, je vois une main se tendre dans ma direction, le soleil m'aveugle et je n'arrive pas distinguer le visage de la personne et pourtant j'ai l'impression que c'est ... il n'y aucun doute ... mon cœur bat à la chamade :

-Joyeux Anniversaire Océane <3

-Tu, tu, c'est pas possible *pleure* C'est bien toi Toshiro !!! *saute dans ses bras*

-*la prends dans ses bras* Oui c'est bien moi, tu sais j'ai lu toutes tes lettres ...

-*pleure* Je dois rêver, comment c'est possible ?!

-Océane ?

- *pleure* Ou ... oui.

-Je suis venu te chercher !

Voilà, c'est ce jours là que j'ai connu vraiment le bonheur, c'était magique, c'était le plus beau jour de ma vie !

Ce jour là, Toshiro m'a emmené avec lui, dans son monde, celui que je lisais tout les soirs, dans mon monde en quelques sortes ...

Et depuis ce jour, je mène une vie heureuse avec mon bien aimé, je peux discuter, sortir avec lui, manger avec lui et même dormir avec lui *-*.

Donc, si jamais un jour vous vous sentez triste, mal et que vous pensez que votre vie ne vaut rien, RÊVEZ, croyez en vos rêves et dites vous qu'un miracle est toujours possible alors continuez à vivre à fond pour ce miracle !

le 3 est:artisopia

Elle courrait si vite qu'elle semblait voler. Ses pas s'alternaient si vite qu'on ne voyait pas le moment où ils frappaient le sol. Ses larmes glissaient sur ses joues en laissant derrières elles des trainées noirs et bleus électriques. La tristesse était la seule chose qu'elle connaissait dans sa vie. La jeune fille avait fuit le bâtiment scolaire , c'était devenu trop difficile de subir tout ça. Ils avaient presque réussit à lui faire croire ce qu'ils disaient. Les "t'es qu'une trainée" ou les "Sale vampire" lui faisait de plus en plus mal. La seule personne qu'elle aimais avait aussi finit par la dénigrer. Alors elle fuyait , fuyait la réalité en s'enfermant dans son monde. Tout cela n'arrangeait rien. Un monde créer de toute pièce emplit d'amour et de bonheur ne pouvait être réel, un monde copier sur un manga ne peut pas exister. Elle avait finit par accepter le fait que la vie n'était pas une chose douce et paisible pour tout le monde. Arrivant devant la forêt elle ralentit et s'arrêta face à une cabane. Elle y entra et referma délicatement le loquet. Cette cabane était son refuge , sa deuxième maison. Ses parents étant mort  quelques années plus tôt , la jeune fille se retrouva dans un foyer pour enfant à "problèmes". Au début tout ce passa a merveille malgré quelques jaloux qui l'a critiqué. Malheureusement ceci ne pouvait pas durer et elle le savait c'est pour cela qu'elle c'était fabriqué une deuxième vie, parfaite. Ouvrant le petit cahier sur la table de chevet elle se remémora le moment où il lui avait avoué son amour dans une lettre qui devait bien faire dix pages. La fille réussit à esquisser un léger en lisant ces mots " Je t'aimerais toujours Em, quoi quand pense les gens.". Em serra la lettre contre elle et sortit. Le problème n'étais pas elle mais ses "personnes" justement. C'était eux les vampires. Les vampires boivent le sang de leurs victimes tandis qu'eux se nourrissaient de la tristesse et faiblesse de leurs "victimes". Et elle était une de ses victimes. Son tout premier amour avait réussi à lui faire comprendre cela. Elle couru le plus vite possible le rejoindre. Em avait fuit de peur d'être humilier une fois de plus mais elle avait compris que tout cela n'avait plus d'importance pour son cœur. "Retrouve moi au parc" lui avait il envoyer. Si elle se dépêcher elle pourrait le rejoindre avant qu'il ne parte et emporte avec lui ses derniers espoirs. Plus rien n'existait autour d'elle , c'est peut être pour ça qu'elle ne vit pas la voiture lui foncer dessus. Une lumière , la route et des voitures... c'est tout ce qu'elle arriver à comprendre. Elle sentait aussi son cœur battre la chamade , comme quand il lui avait dit " je t'aime" et l'avait embrasser. Elle sentait aussi la vie s'échapper d'elle. Non pas la sienne. Celle qui était dans son ventre. C'était son devoir de se battre pour deux mais elle n'en avait pas le courage. Em se résolut au fait que c'était la dernière fois que le malheur dirigerais sa vie au moment ou elle ferma les yeux. Cette fois c’était elle qui dirigeait sa vie et se laisserait  le malheur venir à elle et non le malheur qui la forcerait à venir à lui.

N.A : Veula veula la dernière phrase est chelou mais je savais pas comment la tourner.

la 2 est: framela